Mon autoentreprise me permet de vivre… mais pas encore de payer mes factures.

5 Fév, 2024

Vivre de son entreprise

C’est une question qu’on te pose presque systématiquement quand tu confies être à ton compte : « Ah bon? Et tu en vis? ».
Je ne jette pas la pierre, je l’ai posée aussi, ne serait-ce que pour me rassurer. Aujourd’hui je peux te répondre :

EduSens me permet de vivre!

OUI je vis grâce à EduSens!
Je REvis même!

Chaque jour est une nouvelle aventure, qui me pousse à me dépasser, et au cours de laquelle je rencontre de nouvelles personnes, je fais de nouvelles expériences. C’est excitant, et c’est dur aussi, vraiment. Pourtant c’est comme vivre plus intensément sa vie, et c’est grisant. Je mène une existence que je n’aurais jamais crue possible, et c’est grâce à EduSens. C’est chouette non ?

Ca veut dire quoi « gagner sa vie » ?

Sauf que… ce n’est pas ça que tu voulais savoir, bien sûr!
Non : toi tu te demandes si cette belle aventure me rapporte assez d’argent pour subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille.

C’est drôle, quand on y pense, cette formulation : « gagner sa vie », pour signifier « gagner de l’argent », tu ne trouves pas ?

J’arrête de te faire marcher et te réponds :

mais EduSens ne me permet pas (encore) de payer (toutes) mes factures !


EduSens me permet de gagner ma vie, à fond… mais pas (encore) de payer (toutes) mes factures. Je ne suis pas (encore) indépendante financièrement. Je ne touche pas (encore) suffisamment pour me sentir en sécurité financière.

Donner de la valeur à son travail

Je dois te l’avouer, c’est en grande partie à cause de moi.
Prendre conscience de sa valeur et de celle de son travail, puis la faire reconnaître, c’est un sacré challenge, sur lequel je travaille chaque jour.

Toutefois, je progresse sur cette question : hier j’ai célébré une victoire qui s’est faite dans la douleur. Je devais animer une formation sur un thème qui me passionne (ça commence par « co » et termine par « éducation » 😏) avec une équipe de profs dynamiques et surmotivé.e.s. J’en rêvais. Et j’ai dit non. La structure en charge du montage financier m’allouait une rémunération indécente. Peut-être que je ne suis pas encore très à l’aise pour parler d’argent, mais je commence à apprendre à donner de la valeur à ce que je fais. Ce qui passe aussi par être payée à la hauteur de cette valeur.

C’est ça aussi, gagner sa vie : avoir la liberté de choisir avec qui tu travailles, ou pas.
Même si tu en pleures.

La source de mon inspiration

Cet article m’a été inspiré par deux épisodes de podcasts, que j’ai écoutés aujourd’hui :

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