C’est la rentrée !

Ce n’est pas un scoop : lundi, c’est la rentrée scolaire !

Je te vois, tu lèves les yeux au ciel, tu prends ton air blasé. Eh bien oui, c’est un sujet qui revient tous les ans, et tu sais quoi ? Ça ne fait jamais de mal de réviser ses classiques ! Mais puisque tu es pressé.e et que tu penses avoir tout lu sur le sujet, je vais faire vite, promis. Je vais même être tellement concise, que je ne vais te donner qu’un seul et unique conseil… Mais attention, pas n’importe lequel ! Ce conseil, quand on l’applique, sauve des scolarités. Oui, rien que ça !

Mon conseil miracle tient en un mot, un seul. Je ne vais pas te faire languir plus longtemps, le voici :

COMMUNIQUER

Ouais.

CO-MMU-NI-QUER

Tu es un peu déçu.e, n’est-ce pas ? Et pourtant ! Communique-t-on vraiment bien quand il s’agit de l’école ?

C’est une question rhétorique, parce que la réponse est non. Et que de conflits ou d’angoisses seraient évités, si on communiquait davantage ! Laisse-moi te le prouver.

Communiquer… avec son enfant.

La rentrée est un sacré mélange d’émotions parfois très contradictoires. A l’impatience et l’excitation se mêlent, entre autres, une bonne dose de stress et quelques inquiétudes… qu’on garde souvent bien au chaud pour soi, histoire d’en faire des montagnes infranchissables.

Par exemple, tu t’inquiètes peut-être beaucoup pour la rentrée en 6^ème de ton enfant. Les questions fusent, et tu tâches de faire bonne figure, pour ne pas lui faire peur.

As-tu seulement pensé à lui demander ce qui l’inquiétait, lui/elle ? C’est le moment de sortir des petits papiers, afin que chacun.e écrive une préoccupation par papier, et de faire le point. Tu te rendras sans doute compte que vous avez des sujets d’inquiétude très différents, et pas si insurmontables que cela.

D’ailleurs, vous pourriez facilement trouver des solutions ensemble, grâce à la phrase magique « Comment penses-tu que nous pourrions régler ce problème ? ». Les enfants sont bien plus ingénieux qu’on ne le pense, et ils sont plein de ressources ! (Enfin, ça, tu t’en étais sûrement déjà aperçu, puisque l’ingéniosité porte souvent le nom de « bêtise », dans le langage courant !)

… avec son/sa conjoint.e.

La rentrée est aussi synonyme du retour à une organisation militaire… ou ce qui s’en rapproche le plus possible. Sans être à l’abri de quelques loupés (papiers pas signés, affaires de sport sales au moment d’être utilisées et chèque de cantine perdu), on fait de notre mieux pour que tout roule.

Enfin… je dis « on »… L’impression d’être seul.e à piloter l’avion revient souvent, et le mot « rentrée » rime tristement avec un retour fracassant de la charge mentale. Toutefois, il se pourrait peut-être (je dis bien peut-être), qu’à cause de l’application quasi-systématique de la fameuse règle du « je vais le faire ça ira plus vite », on se soit légèrement enfermé.e dans une to do list sans fin. Alors, sans vouloir toujours tout ramener à moi, je propose de revenir à ma suggestion initiale : et si tu essayais de communiquer ? C’est le moment de partager tes inquiétudes avec ton entourage (conjoint.e, famille, enfants) ! Sur le même modèle que la préparation de la rentrée en 6^ème vue plus haut, c’est le moment de faire part de ce qui t’angoisse, et de dégainer de nouveau la fameuse phrase « Comment penses-tu que nous pourrions régler ce problème ? ».
Nous ne sommes pas seul.e.s !

… avec l’Ecole.

Notre ressenti par rapport à l’Ecole n’est pas toujours très apaisé, loin s’en faut. D’où un rapport aux enseignant.e.s parfois un peu tendu. Dans ces cas-là, il peut être difficile de ne pas virer un poil insomniaque. Et, souvent, ne voulant pas être catalogué.e « parent chiant » dès le premier jour, on ronge son frein. Problème : qui dit ronger son frein dit monter en pression, petit à petit. Grief après grief, on finit par exploser, et passer directement à la catégorie « parent hystérique ». Oups !

Alors pourquoi ne pas exposer calmement, dès le départ, nos interrogations et nos sources d’inquiétudes ? On communique quoi !
Pour que cela se passe bien, n’expose pas tes exigences, mais plutôt les questions qui te rongent.

Et si ton enfant souffre d’un trouble des apprentissages, ou de besoins spécifiques, pose la question magique : « Avez-vous une sensibilité particulière pour (au choix : les TDA/H, HPI, TSA, DYS…) ? ». Plutôt que de se faire un sang d’encre pendant de longues semaines, te demandant si la nouvelle équipe pédagogique sera conciliante, pose directement la question ! Au moins, tu seras fixé.e, et cela t’économisera quelques nuits blanches ! Et dans le pire des cas, si la réponse est négative, tu pourras toujours réfléchir à la marche à suivre à ce moment-là.

Communiquer, toute l’année.

Tu l’as sans doute déjà constaté dans ton couple, l’implicite ne fonctionne pas toujours très bien. Avec les profs, c’est pareil ! Alors n’hésite pas à éclaircir les situations qui te contrarient, dès le début. Une relation apaisée avec l’Ecole, c’est vraiment la meilleure solution pour passer une bonne année scolaire, tu ne crois pas ? Il suffit pour ça de… communiquer ! Eh oui, c’est simple non ?

Tu te dis que non, ce n’est pas si simple ? Alors laisse-moi te donner deux petits conseils supplémentaires, parce que ma générosité n’a aucune limite :

Laisse le bénéfice du doute à cette rentrée.

C’est ça qui est magique avec l’école, chaque année scolaire est une page blanche qui sent bon le cahier tout neuf. Alors, essaie de laisser de côté tes mauvaises expériences, et de prendre le temps de voir si, grâce à un.e nouvel.le enseignant.e, d’autres camarades ou bien une organisation un peu différente, cette année part sur de meilleures bases. 

Demande de l’aide si tu en éprouves le besoin.

Si les difficultés qui jalonnent le parcours scolaire de ton enfant te paraissent insurmontables, cherche de l’aide ! Il y a plein de partenaires dans une école, ou bien qui gravitent autour, et qui sauront t’écouter et te guider vers des solutions. Parmi eux, il y a EduSens. Appelle-moi, et je t’aiderai à voir l’Ecole sans larmes aux yeux !

Mais il est déjà temps de ressortir l’attirail pour couvrir les livres, n’est-ce pas ?

Alors bon courage, et surtout, bonne rentrée !

Comme toujours, c’est en musique que cette newsletter a été rédigée,
et c’est celle-ci que j’avais envie d’écouter :
Junk Bond Trader, Elliott Smith.